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Nathalie Percuoco : “Transmettre, c’est libérer les gens, surtout les femmes.”

Mercredi 29 Juin 2022

Mère de famille, thérapeute, infirmière, amie, élève, femme… Nombreuses sont les casquettes de Nathalie Percuoco qui depuis plus de 20 ans aide sans relâche ses patients et proches. Partez à la découverte d’une personnalité aussi déterminée que douce, pratiquant des soins loin d’une médecine traditionnelle.


Retrouver sa pleine puissance. Renouer sa relation intérieure avec son corps et son esprit dans un monde souvent pollué par des voix extérieures encombrantes. C’est le chemin entrepris par Nathalie Percuoco, 42 ans, thérapeute en soin émotionnel et physique, basée à Perroy, dans les environs de Rolle. Son don, aider les autres. En particulier les femmes, un désir ressenti précocement, avec “ ces cercles de femmes que j’organise lors des pleines lunes sont des moments de magie dans un endroit bienveillant et sécurisé pour venir se libérer, se ressourcer et apprendre sur soi-même. Le monde s’améliora surement quand les femmes se nourriront de leur énergie féminine trop souvent opprimée. Et ceci peut passer par le soin et par la connexion à la nature ” Dès ses 23 ans, lorsqu’elle commence sa carrière d’infirmière, son premier métier, à l’hôpital de Morges, elle se destine directement à la gynécologie. L’établissement en étant dépourvu, elle se rabat sur les soins postopératoires pour les cas lourds pendant deux ans. Un challenge tout aussi intense, mais Nathalie prend ce rôle très à cœur.
Aujourd’hui à son compte en tant que thérapeute, elle continue au travers de soins comme le shinzu, un soin ayurvédique, le yoga, l’hypnose ou encore la méditation de transmettre et d’appliquer ses connaissances emmagasinées « à des femmes multipotentielles et hypersensibles pour la plupart. Ce travail me fait vibrer. Voir leur sourire quand elles guérissent, c’est ma véritable mission et leurs messages de remerciements sont mon premier salaire.”  Julie Gaillard, une patiente devenue une proche amie confirme : “ Nathalie est une belle personne, pleine de rêves et d’ambitions qui m’a transmis énormément grâce au yoga. J’ai appris à avoir de la douceur et de la tolérance envers moi-même ce qui n’est pas simple quand on est une grande cérébrale comme moi.”
Un don naturel
La porte d’entrée de Nathalie Percuoco vers le monde du soin et de la connaissance porte un nom : la lecture. Le Saint Graal de Nathalie. Captivée, elle y puise sa connaissance au fil des années qu’elle transmet tout en continuant d’apprendre de son côté. Quant à ce besoin d’aider les autres, “ depuis toute petite, je savais que j’allais devenir infirmière. Je savais aussi que je voulais devenir maman et que ce métier allait me donner des outils en plus pour m’occuper de mes enfants. Cela s’est avéré juste dès la naissance de ma première fille en 2007 “ raconte-t-elle.
Pourtant, elle aurait bien pu louper sa vocation. Après avoir effectué ses premières années d’études à Bienne, lieu de sa naissance, elle finira ces études gymnasiales à Lausanne après avoir déménagé dans la région vaudoise. Là-bas, son professeur d’histoire l’encourage malgré elle à se tourner vers d’autres études, plus distinguées à son goût. “J’étais naïve à l’époque. J’aimais beaucoup cet enseignant et je me suis dit qu’il avait raison “ avoue Nathalie. Elle se résout à suivre une année en école de tourisme avant de revenir une bonne fois pour toutes à sa vocation, aider son prochain.
D’une médecine à une autre
Aider les autres, oui, pas à n’importe quel prix et surtout pas à celui de ses valeurs. “ Aujourd’hui, je ne pourrais plus retourner travailler dans un hôpital “ appuie Nathalie. Et pour cause, au bout de deux ans de travail acharné et méticuleux, elle décide de quitter son emploi “ Le problème, c’est qu’on ne prend pas le temps dans les hôpitaux et on délaisse souvent le côté émotionnel des patients. On avait été tellement bien formé que mon idéal en termes de condition de travail était bien au-dessus de la réalité.” explique-t-elle. Alors, Nathalie décide d’emprunter un autre chemin.
Après quelques années en tant qu’infirmière pour une assurance, elle se tourne vers la médecine naturelle : tout au long de ces études et même depuis son enfance, elle a toujours été intéressé par d’autres méthodes de soins que celles de la médecine traditionnelle. Déjà toute jeune, après avoir lu un livre sur le yoga, elle partage à ses parents son souhait de devenir bouddhiste. « Dès cette période, je n’ai cessez de les surprendre » rigole-t-elle.
Une nouvelle route que sa meilleure amie du gymnase, Marie-Laure Lauria, a suivie non sans fierté pour son amie. “ Elle a toujours voulu changer de direction après sa formation d’infirmière. La création de Nathurzen - le nom de son entreprise -  est l’accomplissement de ses rêves. Un choix très courageux.” Pour cette dernière, nul doute que Nathalie, “ la petite fée remplie d’énergie et de joie de vivre” continuera pendant longtemps à s’éduquer et à proposer de nouveaux soins pour libérer les autres de leur souffrance et leur donner les clés pour se soigner par eux-mêmes.

Fanny Graf


L’Ecole de Iournalisme et de Communication de Genève

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