Le 7 mars 2021, un projet de loi sur l'identité numérique avait déjà été soumis à votation par
la confédération suisse. Ce projet a été massivement rejeté, mettant en avant les
inquiétudes concernant la protection des données et le fait que cette e-ID aurait été gérée
par des prestataires privés.
Le 28 septembre 2025, un projet similaire de carte d’identité électronique revient avec des
changements majeurs. Selon le conseil fédéral, cette nouvelle loi sur l’identité numérique
faciliterait les démarches administratives, renforcerait la sécurité et garantirait que ces
données soient sous le contrôle des pouvoirs publics, et non de prestataires privés.
“Ça fait depuis longtemps que je peux payer avec mon téléphone, je ne comprends pas
pourquoi l’e-ID n’existe pas encore en Suisse…ce serait le meilleur moyen de ne jamais
perdre sa carte” partage Kevin, un collégien genevois. Cette e-ID serait donc gratuite et
non-obligatoire, permettant également aux Suisses de l’étranger d’en faire l'acquisition. Son
obtention pourrait se faire de manière entièrement numérique par une demande en ligne.
la confédération suisse. Ce projet a été massivement rejeté, mettant en avant les
inquiétudes concernant la protection des données et le fait que cette e-ID aurait été gérée
par des prestataires privés.
Le 28 septembre 2025, un projet similaire de carte d’identité électronique revient avec des
changements majeurs. Selon le conseil fédéral, cette nouvelle loi sur l’identité numérique
faciliterait les démarches administratives, renforcerait la sécurité et garantirait que ces
données soient sous le contrôle des pouvoirs publics, et non de prestataires privés.
“Ça fait depuis longtemps que je peux payer avec mon téléphone, je ne comprends pas
pourquoi l’e-ID n’existe pas encore en Suisse…ce serait le meilleur moyen de ne jamais
perdre sa carte” partage Kevin, un collégien genevois. Cette e-ID serait donc gratuite et
non-obligatoire, permettant également aux Suisses de l’étranger d’en faire l'acquisition. Son
obtention pourrait se faire de manière entièrement numérique par une demande en ligne.
Quand le numérique devient une cible
En 2024, l’Office fédéral de la cybersécurité (OFCS) a comptabilisé quelque 63 000 signalements de cyberincidents de divers genres.
La cyberattaque qui a touché la banque genevoise Pictet en juin dernier ou celle de 2023 sur l’hôpital de Rolle soulignent l'importance pour les administrations suisses d’avoir une cybersécurité, jugée suffisante, pour faire face à des menaces croissantes.
La cyberattaque qui a touché la banque genevoise Pictet en juin dernier ou celle de 2023 sur l’hôpital de Rolle soulignent l'importance pour les administrations suisses d’avoir une cybersécurité, jugée suffisante, pour faire face à des menaces croissantes.
Des avis partagés sur un projet de loi en accord avec son temps
Pour les adeptes, cette réforme est vue comme un pas vers une Suisse plus moderne; elle
contribuerait à la liberté numérique, permettant à chaque citoyen de jouir d’un accès
simplifié à divers services en ligne. Les différentes entreprises et administrations pourraient,
elles également, gagner du temps tout en réduisant leur empreinte écologique.
Les plus sceptiques, quant à eux, émettent de vives critiques à l’égard de ce nouveau format
numérique : “C’est le premier pas vers Big Brother” s’exclame Pascal, retraité rencontré sur
les quais genevois, “c’est un moyen détourné d’accroître leur pouvoir [différentes
administrations] sur nous…cette surveillance rentre dans l’américanisation de la Suisse”.
En effet, certaines nations comme l’Estonie, état pionnier en la matière, ont déjà franchi le
cap et chaque citoyen peut disposer, à la demande, d’une carte d’identité numérique.
Pour d’autres pays comme les Etats-Unis, la situation est plus fragmentée car il n’existe pas
de carte d’identité électronique nationale; chaque État dispose de ses propres systèmes et
services d’identification en ligne.
Pour la Suisse, l’idée serait de trouver un équilibre entre ceux qui souhaitent adopter ce
système et ceux qui, par précaution ou par habitude, préfèrent conserver le modèle actuel.
Si certains soutiennent le projet de loi, espérant modernisation et simplification, pour une
Suisse plus numérique; la plupart des citoyens sont contre, préférant un modèle certes
moins novateur mais plus coutumier et ayant déjà fait ses preuves.
Les discussions autour de l’e-ID révèlent un dilemme crucial entre modernisation et
protection des libertés individuelles.
Rendez-vous ce dimanche 28 septembre pour connaître le résultat du vote populaire.
contribuerait à la liberté numérique, permettant à chaque citoyen de jouir d’un accès
simplifié à divers services en ligne. Les différentes entreprises et administrations pourraient,
elles également, gagner du temps tout en réduisant leur empreinte écologique.
Les plus sceptiques, quant à eux, émettent de vives critiques à l’égard de ce nouveau format
numérique : “C’est le premier pas vers Big Brother” s’exclame Pascal, retraité rencontré sur
les quais genevois, “c’est un moyen détourné d’accroître leur pouvoir [différentes
administrations] sur nous…cette surveillance rentre dans l’américanisation de la Suisse”.
En effet, certaines nations comme l’Estonie, état pionnier en la matière, ont déjà franchi le
cap et chaque citoyen peut disposer, à la demande, d’une carte d’identité numérique.
Pour d’autres pays comme les Etats-Unis, la situation est plus fragmentée car il n’existe pas
de carte d’identité électronique nationale; chaque État dispose de ses propres systèmes et
services d’identification en ligne.
Pour la Suisse, l’idée serait de trouver un équilibre entre ceux qui souhaitent adopter ce
système et ceux qui, par précaution ou par habitude, préfèrent conserver le modèle actuel.
Si certains soutiennent le projet de loi, espérant modernisation et simplification, pour une
Suisse plus numérique; la plupart des citoyens sont contre, préférant un modèle certes
moins novateur mais plus coutumier et ayant déjà fait ses preuves.
Les discussions autour de l’e-ID révèlent un dilemme crucial entre modernisation et
protection des libertés individuelles.
Rendez-vous ce dimanche 28 septembre pour connaître le résultat du vote populaire.









