Après cinq semaines de campagne menée sur l’ensemble du territoire cantonal en septembre et octobre 2021 et une année d’analyses et de traitement des données, le Canton et les Services Industriels Genevois (SIG) se félicitent de pouvoir présenter un résultat plus que prometteur.
« D’ici 2050 la géothermie devrait couvrir 30% des besoins en chaleur de la population du canton, alors que ce chiffre n’était estimé qu’à 20%. Il est donc plus élevé de 50%, ce qui est une excellente nouvelle ! » se réjouit Antonio Hodgers, conseiller d’État en charge du Département du territoire.
« Planifier la suite »
« Il s’agit maintenant de planifier la suite – une exploitation à grande ampleur » annonce Christian Brunier, directeur général des SIG. L’objectif est de couvrir 14% des besoins en chauffage du canton d’ici 2035 et 30% d’ici 2050. Prochainement, deux nouveaux forages-tests vont voir le jour dans les zones Meyrin-Nations et Veyrier-Troinex pour une entrée en exploitation à l’horizon 2026.
Les immeubles situés dans les alentours de ces forages auront l’obligation de passer à l’énergie thermique et de se débarrasser de leurs anciennes chaudières.
Découverte géologique majeure
La vaste étude menée depuis un an a permis non seulement de fournir une cartographie 3D complète de notre sous-sol, mais aussi de faire une découverte géologique majeure. L’orientation des failles poreuses qui sont justement susceptibles de contenir l’eau chaude recherchée, telle que décrite dans nos manuels et sur les cartes s’est avérée être erronée.
Elles sont en réalité orientées sur un axe est/ouest, et non nord-ouest/sud-est comme on l’a cru pendant des décennies. Cette avancée géologique permettra de mieux cibler les prochains forages.
Genève pionnier en Suisse
La Suisse n’est pas en avance dans la connaissance de son sous-sol car elle n’a pas de passé minier, pétrolier ou gazier. Genève est ainsi le premier canton à établir une cartographie 3D de son environnement souterrain. « Un exemple à suivre ! Les données genevoises sont essentielles car elles contribuent à améliorer la connaissance du sous-sol et montrent que si on ne mène pas de telles opérations, on risque de passer à côté d’un important potentiel nécessaire à la transition écologique en Suisse », conclut Nathalie Andenmatten-Berthoud, responsable de Swisstopo, service géologique national.
« D’ici 2050 la géothermie devrait couvrir 30% des besoins en chaleur de la population du canton, alors que ce chiffre n’était estimé qu’à 20%. Il est donc plus élevé de 50%, ce qui est une excellente nouvelle ! » se réjouit Antonio Hodgers, conseiller d’État en charge du Département du territoire.
« Planifier la suite »
« Il s’agit maintenant de planifier la suite – une exploitation à grande ampleur » annonce Christian Brunier, directeur général des SIG. L’objectif est de couvrir 14% des besoins en chauffage du canton d’ici 2035 et 30% d’ici 2050. Prochainement, deux nouveaux forages-tests vont voir le jour dans les zones Meyrin-Nations et Veyrier-Troinex pour une entrée en exploitation à l’horizon 2026.
Les immeubles situés dans les alentours de ces forages auront l’obligation de passer à l’énergie thermique et de se débarrasser de leurs anciennes chaudières.
Découverte géologique majeure
La vaste étude menée depuis un an a permis non seulement de fournir une cartographie 3D complète de notre sous-sol, mais aussi de faire une découverte géologique majeure. L’orientation des failles poreuses qui sont justement susceptibles de contenir l’eau chaude recherchée, telle que décrite dans nos manuels et sur les cartes s’est avérée être erronée.
Elles sont en réalité orientées sur un axe est/ouest, et non nord-ouest/sud-est comme on l’a cru pendant des décennies. Cette avancée géologique permettra de mieux cibler les prochains forages.
Genève pionnier en Suisse
La Suisse n’est pas en avance dans la connaissance de son sous-sol car elle n’a pas de passé minier, pétrolier ou gazier. Genève est ainsi le premier canton à établir une cartographie 3D de son environnement souterrain. « Un exemple à suivre ! Les données genevoises sont essentielles car elles contribuent à améliorer la connaissance du sous-sol et montrent que si on ne mène pas de telles opérations, on risque de passer à côté d’un important potentiel nécessaire à la transition écologique en Suisse », conclut Nathalie Andenmatten-Berthoud, responsable de Swisstopo, service géologique national.
