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Le GIEC sonne l’alarme, Genève se prépare aux canicules

Samedi 18 Juin 2022

Le 4 avril dernier, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC), publiait le troisième volet de son sixième rapport sur le climat. Ses conclusions alertent la Ville de Genève qui se prépare à faire face aux canicules annoncées.


Le 4 avril dernier, le troisième volet du sixième rapport du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) alertait, une fois de plus, sur les risques climatiques imminents qui pèsent sur la planète. Résultat : la Ville de Genève, qui prend très au sérieux les recommandations du GIEC, entend désormais mettre tout en œuvre pour affronter les canicules qui s’annoncent.
« Nous disposons des ressources nécessaires pour aménager notre société, il est temps de s’en servir » déclare Alfonso Gomez, Conseiller administratif en charge du Département des finances, de l’environnement et du logement. Ainsi, la Ville de Genève, en collaboration avec l’HEPIA, la Haute École du Paysage d’Ingénierie et d’Architecture de Genève, sur la base d'une étude intitulée Urbaconfort, se prépare à mettre en place cinq micro-oasis, autant de petites haltes destinées à prodiguer un espace frais et ombragé où il sera possible de se reposer. Des étudiants de l’HEPIA se sont d’ores et déjà lancés dans la création de plusieurs prototypes qui apparaitront bientôt dans les rues des Eaux-vives, des Pâquis et des Charmilles.
 
Un seuil fatidique
« Le troisième volet du sixième rapport du GIEC sonne l’alarme et démontre clairement qu’un seuil fatidique a été atteint », s’inquiète Alfonso Gomez, Conseiller administratif en charge du Département des finances, de l’environnement et du logement. Selon les experts qui l’ont rédigé, les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), devront baisser drastiquement avant 2025, faute de quoi il deviendra difficile de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré.
Entre 2010 et 2019, les émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont ainsi atteint un niveau record dans l’histoire, avec le risque que Genève, à l’instar de bien d’autres villes, subisse à l’avenir une canicule permanente et une augmentation de la température moyenne de 3,2 degrés constante d’ici la fin du siècle. 
 
Les solutions existent 
Avec un constat, clairement exprimé par les scientifiques : « La responsabilité de l’homme sur le réchauffement climatique est sans équivoque ». Pourtant des solutions existent pour réduire au moins de moitié les émissions de GES d’ici à 2030. Le rapport préconise en outre de nombreuses pistes pour préserver le climat, « les progrès technologiques réalisés au cours de ces dernières années rendant possible la décarbonation de l’industrie ». Sans oublier l’importance d’un changement radical des modes de vie, d’un développement et d’une exploitation plus poussés des technologies disponibles, de la fin des énergies fossiles au profit des renouvelables, de la modification des habitudes alimentaires et de l’adaptation des modes de transports.
 
 

Tuana Ward


L’Ecole de Iournalisme et de Communication de Genève

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