Pour rappel, le rassemblement avait pour but de dénoncer les agissements d'Israël à
l’encontre de la population palestinienne. L’historien Philippe Burrin a été interrogé par la
Tribune de Genève et a nuancé le terme de génocide, “l’épuration ethnique est plus
probable qu’un génocide”.
Si la mobilisation du 27 septembre était avant tout un moyen d’exprimer leur soutien envers
les palestiniens, beaucoup de manifestants critiquaient également l’inaction des autorités
suisses et leur collaboration militaire indirecte. La confédération helvétique a été pointée du
doigt car elle refuse d’imposer des sanctions et continue d’entretenir des relations
commerciales.
l’encontre de la population palestinienne. L’historien Philippe Burrin a été interrogé par la
Tribune de Genève et a nuancé le terme de génocide, “l’épuration ethnique est plus
probable qu’un génocide”.
Si la mobilisation du 27 septembre était avant tout un moyen d’exprimer leur soutien envers
les palestiniens, beaucoup de manifestants critiquaient également l’inaction des autorités
suisses et leur collaboration militaire indirecte. La confédération helvétique a été pointée du
doigt car elle refuse d’imposer des sanctions et continue d’entretenir des relations
commerciales.
A l’échelle mondiale
L’évolution de la situation autour du conflit israelo-palestinien continue de susciter de fortes
réactions de la part de la communauté internationale, alimentant l’ampleur grandissante des
inquiétudes.
L’ONU et diverses organisations internationales ne cessent de demander un accès
humanitaire à la population civile alors que les acteurs nationaux, eux, sont plus partagés.
Certaines nations ont rappelé leur ambassade et suspendu leurs relations avec Israël,
d’autres continuent à nourrir des rapports diplomatiques et économiques, soulignant la
complexité de la situation. Face à des tensions croissantes, la communauté internationale
peine à trouver une réponse commune et adaptée.
réactions de la part de la communauté internationale, alimentant l’ampleur grandissante des
inquiétudes.
L’ONU et diverses organisations internationales ne cessent de demander un accès
humanitaire à la population civile alors que les acteurs nationaux, eux, sont plus partagés.
Certaines nations ont rappelé leur ambassade et suspendu leurs relations avec Israël,
d’autres continuent à nourrir des rapports diplomatiques et économiques, soulignant la
complexité de la situation. Face à des tensions croissantes, la communauté internationale
peine à trouver une réponse commune et adaptée.
Au niveau Suisse
Si le nombre de manifestations dans les villes suisses est en hausse, d’autres actions
notables ont également été menées récemment.,
Le 8 septembre, une action a été menée par un petit groupe de travailleurs de la santé qui
se sont relayés pour faire des jeûnes de 24 heures, mise en place par le collectif
“Swiss Healthcare Workers Against Genocide” pendant la session parlementaire.
Le 9 septembre le Conseil des Etats a refusé la proposition genevoise, 27 voix contre 17,
qui visait à reconnaître officiellement l’Etat de Palestine.
Le lendemain, Médecins Sans Frontières Suisse a rendu publique une lettre symbolique
signée par plus de 30 000 personnes devant le Palais fédéral à Berne.
Beaucoup rappellent également le rôle de la Suisse comme État dépositaire des
Conventions de Genève.
Malgré les nombreuses pressions, le sénat suisse a communiqué son refus de donner suite
à la motion genevoise en expliquant que les conditions actuelles ne sont pas réunies pour
que la Suisse reconnaisse l’Etat de Palestine; estimant aussi qu’aucune autorité n'est en
mesure d’assumer la responsabilité de l’Etat ni d’assurer la paix et la sécurité en Palestine.
Marco Chiesa (UDC/TI) rappelait également que les dernières élections législatives
palestiniennes remontent à 2006 à Gaza et qu’elles ont été remportées par le Hamas.
notables ont également été menées récemment.,
Le 8 septembre, une action a été menée par un petit groupe de travailleurs de la santé qui
se sont relayés pour faire des jeûnes de 24 heures, mise en place par le collectif
“Swiss Healthcare Workers Against Genocide” pendant la session parlementaire.
Le 9 septembre le Conseil des Etats a refusé la proposition genevoise, 27 voix contre 17,
qui visait à reconnaître officiellement l’Etat de Palestine.
Le lendemain, Médecins Sans Frontières Suisse a rendu publique une lettre symbolique
signée par plus de 30 000 personnes devant le Palais fédéral à Berne.
Beaucoup rappellent également le rôle de la Suisse comme État dépositaire des
Conventions de Genève.
Malgré les nombreuses pressions, le sénat suisse a communiqué son refus de donner suite
à la motion genevoise en expliquant que les conditions actuelles ne sont pas réunies pour
que la Suisse reconnaisse l’Etat de Palestine; estimant aussi qu’aucune autorité n'est en
mesure d’assumer la responsabilité de l’Etat ni d’assurer la paix et la sécurité en Palestine.
Marco Chiesa (UDC/TI) rappelait également que les dernières élections législatives
palestiniennes remontent à 2006 à Gaza et qu’elles ont été remportées par le Hamas.
A Genève, symbole de la paix
A Genève, si les autorités cantonales préfèrent rester prudentes quant à leur position, les citoyens sont, eux, plus actifs et montrent un engagement fort en faveur de la population palestinienne. Des actions pour la Palestine qui s’intensifient et relèvent d’enjeux symboliques, renforçant l’image de Genève en tant que capitale humanitaire et diplomatique.









