Face à cette journée annoncée de grève des Transports Publics Genevois, on aurait pu s’attendre à des arrêts bondés et des bus pris d’assaut, mais il n’en fût rien… Un peu avant 9h, aux Eaux-Vives, les abribus, d’habitude très fréquentés à cette heure-là par des personnes se rendant au travail n’accueillent que très peu monde, une à deux personnes pour la plupart, qui attendent patiemment, souvent le nez dans leurs smartphones.
A Amandolier, l’écran lumineux affiche un tram tous les quarts d’heure, mais les usagers ont dû prendre leurs précautions et ne sont pas au rendez-vous. Seuls deux hommes déconcertés, apparemment pris au dépourvu, essayent d’attraper un taxi.
Bus peu remplis
Tout au long de la journée, très peu de véhicules des transports publics circulent, et ceux qui passent sont peu remplis. A l’intérieur, l’ambiance est calme, presque trop silencieuse, et l’écran publicitaire diffuse en boucle ce message : « Avis de grève, aujourd’hui mercredi 12 octobre 2022. Si vos trajets le permettent, privilégiez d’autres modes de transport : Léman Express, Mouettes Genevoises, vélo, marche, etc ». Ce qui provoque l’indignation de certains usagers : « Comme par hasard, ils ont tout cité sauf la voiture ! Comme si la voiture n’était pas un mode de transport à Genève ! »
Centre-ville aux allures de dimanche
Dans les rues basses en milieu d’après-midi, on se serait presque cru un dimanche : les trottoirs anormalement vides et l’allure ralentie des piétons font penser à un rassemblement de badauds ou de promeneurs dominicaux.
Les arrêts ici ont plus de succès, et pour cause : les trams ne sont pas très fréquents mais les personnes ne semblent pas très pressées non plus. Seuls, font exception les voyageurs, qui avec leurs valises partent rejoindre la gare à pied, résignés de ne pas avoir trouvé le moyen de transport attendu.
Cortège syndical
Pour couronner le tout, le site Internet des TPG annonce « une fin de journée compliquée au niveau du trafic, compte tenu du cortège syndical qui démarrera en ville de Genève à la rue de la Prairie vers 16h30 avant de rejoindre la place de neuve vers 17h30 ».
Ce cortège, auquel quelques membres des TPG participent, prévu pour passer par le pont du Mont-Blanc ou par celui des Bergues, envahit finalement les deux ponts simultanément aux alentours de 17h10. Il traverse les rues basses et arrive à 17h50 à la place de Neuve en musique et aux sons de slogans criés dans le haut-parleur. Les uns dansent, les autres hurlent et l’ambiance est joyeuse dans l’ensemble.
Le grève est reconduite
En haut des escaliers du Grand-Théâtre, c’est Vincent Leggiero, président du syndicat SEV-TPG qui prend la parole. « On va commencer par la fin, donc voilà, la grève des TPG est reconduite », annonce-t-il sous les acclamations et applaudissements de la foule. « La veille à 18h, les TPG ont décidé de planquer les véhicules afin que les grévistes ne puissent pas les bloquer en incitant les conducteurs à se débarrasser de leurs clients au bord de la route et les conducteurs ont dû rentrer à pied après avoir parqué leurs véhicules à Bernex ou ailleurs ! C’est scandaleux ! Ce sont eux les hors-la loi, pas nous ! »
Mais la raison principale de cette grève reste l’augmentation des salaires. Un accord sera trouvé le lendemain et la grève prendra fin en début d’après-midi.
A Amandolier, l’écran lumineux affiche un tram tous les quarts d’heure, mais les usagers ont dû prendre leurs précautions et ne sont pas au rendez-vous. Seuls deux hommes déconcertés, apparemment pris au dépourvu, essayent d’attraper un taxi.
Bus peu remplis
Tout au long de la journée, très peu de véhicules des transports publics circulent, et ceux qui passent sont peu remplis. A l’intérieur, l’ambiance est calme, presque trop silencieuse, et l’écran publicitaire diffuse en boucle ce message : « Avis de grève, aujourd’hui mercredi 12 octobre 2022. Si vos trajets le permettent, privilégiez d’autres modes de transport : Léman Express, Mouettes Genevoises, vélo, marche, etc ». Ce qui provoque l’indignation de certains usagers : « Comme par hasard, ils ont tout cité sauf la voiture ! Comme si la voiture n’était pas un mode de transport à Genève ! »
Centre-ville aux allures de dimanche
Dans les rues basses en milieu d’après-midi, on se serait presque cru un dimanche : les trottoirs anormalement vides et l’allure ralentie des piétons font penser à un rassemblement de badauds ou de promeneurs dominicaux.
Les arrêts ici ont plus de succès, et pour cause : les trams ne sont pas très fréquents mais les personnes ne semblent pas très pressées non plus. Seuls, font exception les voyageurs, qui avec leurs valises partent rejoindre la gare à pied, résignés de ne pas avoir trouvé le moyen de transport attendu.
Cortège syndical
Pour couronner le tout, le site Internet des TPG annonce « une fin de journée compliquée au niveau du trafic, compte tenu du cortège syndical qui démarrera en ville de Genève à la rue de la Prairie vers 16h30 avant de rejoindre la place de neuve vers 17h30 ».
Ce cortège, auquel quelques membres des TPG participent, prévu pour passer par le pont du Mont-Blanc ou par celui des Bergues, envahit finalement les deux ponts simultanément aux alentours de 17h10. Il traverse les rues basses et arrive à 17h50 à la place de Neuve en musique et aux sons de slogans criés dans le haut-parleur. Les uns dansent, les autres hurlent et l’ambiance est joyeuse dans l’ensemble.
Le grève est reconduite
En haut des escaliers du Grand-Théâtre, c’est Vincent Leggiero, président du syndicat SEV-TPG qui prend la parole. « On va commencer par la fin, donc voilà, la grève des TPG est reconduite », annonce-t-il sous les acclamations et applaudissements de la foule. « La veille à 18h, les TPG ont décidé de planquer les véhicules afin que les grévistes ne puissent pas les bloquer en incitant les conducteurs à se débarrasser de leurs clients au bord de la route et les conducteurs ont dû rentrer à pied après avoir parqué leurs véhicules à Bernex ou ailleurs ! C’est scandaleux ! Ce sont eux les hors-la loi, pas nous ! »
Mais la raison principale de cette grève reste l’augmentation des salaires. Un accord sera trouvé le lendemain et la grève prendra fin en début d’après-midi.