Le billet de 500 euros, surnommé le Ben Laden (car « tout le monde en parle, mais personne ne le voit »), ne sera plus imprimé par la Banque centrale européenne. « J'espère que cette décision motivera la Banque nationale suisse à abandonner les coupures de 1000 francs », déclarait la conseillère nationale socialiste Magret Kiener Neller.
« Le billet de 1000 francs est très populaire en Suisse », affirme une source anonyme proche des milieux financiers. « Il permet par exemple de payer les factures, ou les transferts par la Poste. Il est surtout très utilisé dans le domaine du commerce de voitures d'occasion, de l'agriculture, mais aussi de l'épargne. » De fait, en cas de suppression du fameux billet violet, les Suisses devront payer leurs grosses dépenses par petites coupures.
«Nous constatons que le billet de 1000 francs reste très apprécié tant pour les retraits importants, que les paiements», ajoute Jean-Paul Darbellay, de Crédit Suisse. « Les statistiques de la Banque Nationale Suisse démontrent que le billet violet répond toujours aujourd’hui à un besoin ». Au point d’ailleurs que la BNS a récemment planifié de le remplacer par une nouvelle coupure, comme elle vient de le faire pour le billet de 50 francs.
Reste maintenant la question du financement du crime organisé. Les malfrats se tourneront-ils vers le billet de 1000 francs ce afin de continuer à financer leurs activités illicites ? « Les malfaiteurs monnayeront leurs prestations avec des petites coupures », répond Olivier Guéniat, le chef de la police judiciaire neuchâteloise. « Ils se trouveront toutefois face aux contraintes des volumes. Il est bien sûr plus facile de cacher une dizaine de billets de 500 euros que plusieurs dizaines de billets de 50, voire 100 euros ».
Dans tous les cas, le billet de 1000 francs a bien peu de chances de représenter une alternative crédible au « Ben Laden » . « Les malfrats n’ont aucun intérêt à se tourner vers le francs, car il n’est pas assez international et peu répandu comme l'est l'euro ou le dollar», conclut Olivier Guéniat.
« Le billet de 1000 francs est très populaire en Suisse », affirme une source anonyme proche des milieux financiers. « Il permet par exemple de payer les factures, ou les transferts par la Poste. Il est surtout très utilisé dans le domaine du commerce de voitures d'occasion, de l'agriculture, mais aussi de l'épargne. » De fait, en cas de suppression du fameux billet violet, les Suisses devront payer leurs grosses dépenses par petites coupures.
«Nous constatons que le billet de 1000 francs reste très apprécié tant pour les retraits importants, que les paiements», ajoute Jean-Paul Darbellay, de Crédit Suisse. « Les statistiques de la Banque Nationale Suisse démontrent que le billet violet répond toujours aujourd’hui à un besoin ». Au point d’ailleurs que la BNS a récemment planifié de le remplacer par une nouvelle coupure, comme elle vient de le faire pour le billet de 50 francs.
Reste maintenant la question du financement du crime organisé. Les malfrats se tourneront-ils vers le billet de 1000 francs ce afin de continuer à financer leurs activités illicites ? « Les malfaiteurs monnayeront leurs prestations avec des petites coupures », répond Olivier Guéniat, le chef de la police judiciaire neuchâteloise. « Ils se trouveront toutefois face aux contraintes des volumes. Il est bien sûr plus facile de cacher une dizaine de billets de 500 euros que plusieurs dizaines de billets de 50, voire 100 euros ».
Dans tous les cas, le billet de 1000 francs a bien peu de chances de représenter une alternative crédible au « Ben Laden » . « Les malfrats n’ont aucun intérêt à se tourner vers le francs, car il n’est pas assez international et peu répandu comme l'est l'euro ou le dollar», conclut Olivier Guéniat.
