Quels sont les enjeux de l’édition qui arrive avec la menace du Covid qui plane toujours au vu des cas en augmentation ?
On espère vraiment éviter la situation de l’année précédente. Ce serait une catastrophe. Mais les décisions concernant les mesures sanitaires sont hors de notre contrôle. De notre côté, depuis l’année dernière, nous sommes tout de même préparés à toutes éventuelles variabilités que ce soit au niveau d’une autre configuration du concours ou des finances.
Comment se profile cette édition 2021 ?
Aujourd’hui, nous sommes conscients que la pandémie a projeté des milliers de gens dans une situation inconfortable, et même précaire. Nous espérons quand même que notre public sera toujours présent. Les premiers retours sur la billetterie et l’espace VIP sont, en tout cas, positifs ce qui nous réjouit grandement. Nous découvrirons le jour J si nos efforts ont porté leur fruit et si le public est au rendez-vous.
Comment avez-vous vécu l’annulation de l’édition dernière ?
Sans surprise, ce fut un moment difficile à vivre. Après un renforcement des mesures sanitaires du Conseil Fédéral le 28 octobre 2020, puis du Conseil d’État genevois le 1 novembre - interdiction de tenir une manifestation de plus de 5 personnes-, nous ne pouvions plus continuer la préparation du concours. Après une année déjà compliquée en termes d’organisation et de stress, cet arrêt net dans nos efforts fut un coup dur, car nous étions si près du but.
Cette annulation a-t-elle fragilisé la bonne continuité du concours ?
En parallèle de l’aspect émotionnel difficile vécu par une telle annulation, il fallait bien évidement gérer l’aspect financier. Nous avons dû faire appel à des subventions mises à disposition par l’État et le Canton pour les événements sportifs. La majorité de nos partenaires a décidé de nous aider, avec certes des montants plus bas. Néanmoins, leur effort a été primordial pour maintenir le bateau à flot. En même temps, nous avons été chanceux de recevoir des dons privés. Tout cela a permis de boucler l’année 2020.
Pendant cette année de césure, avez-vous repensé la manifestation différemment ?
Nous n’avons pas effectué beaucoup de changements. En tout cas dans le programme de nos compétitions. La plage horaire du Grand Chelem, le Top 10 ou encore l’étape de la Coupe du Monde d’attelage restent identiques aux précédentes éditions. Cependant, des activités plus festives durant les manifestations vont être proposées au public. Par exemple, une attraction inédite est prévue. Du côté de l’infrastructure, les spectateurs découvriront des ajustements au bord de la piste.
À votre avis, quel est le principal enjeu général pour les concours hippiques internationaux dans les années à venir?
Un point essentiel pour tous événements sportifs repose sur le soutien financier. Cette pandémie nous a prouvé qu’il est impératif d’entretenir des liens forts avec ses sponsors pour faire face à ces moments complexes ensemble. Aujourd’hui, il devient difficile de trouver des nouveaux partenaires. Preuve de plus qu’il faut travailler sur les connexions déjà existantes. D’autre part, les récents déboires du pentathlon moderne aux derniers Jeux olympiques ont entaché l’image des sports équestres alors que cela n’a rien avoir avec les trois autres disciplines équestres présentes aux JO (ndlr: Une athlète allemande et son entraîneuse ont maltraité le cheval attribué qui refusait de sauter. Depuis cette affaire, l’équitation a été retirée du pentathlon et sera remplacé par le vélo pour les prochains JO.) À nous, professionnels du milieu de mettre à disposition les bonnes informations pour prouver que l’équitation met tout en œuvre pour respecter le bien-être des animaux.
On espère vraiment éviter la situation de l’année précédente. Ce serait une catastrophe. Mais les décisions concernant les mesures sanitaires sont hors de notre contrôle. De notre côté, depuis l’année dernière, nous sommes tout de même préparés à toutes éventuelles variabilités que ce soit au niveau d’une autre configuration du concours ou des finances.
Comment se profile cette édition 2021 ?
Aujourd’hui, nous sommes conscients que la pandémie a projeté des milliers de gens dans une situation inconfortable, et même précaire. Nous espérons quand même que notre public sera toujours présent. Les premiers retours sur la billetterie et l’espace VIP sont, en tout cas, positifs ce qui nous réjouit grandement. Nous découvrirons le jour J si nos efforts ont porté leur fruit et si le public est au rendez-vous.
Comment avez-vous vécu l’annulation de l’édition dernière ?
Sans surprise, ce fut un moment difficile à vivre. Après un renforcement des mesures sanitaires du Conseil Fédéral le 28 octobre 2020, puis du Conseil d’État genevois le 1 novembre - interdiction de tenir une manifestation de plus de 5 personnes-, nous ne pouvions plus continuer la préparation du concours. Après une année déjà compliquée en termes d’organisation et de stress, cet arrêt net dans nos efforts fut un coup dur, car nous étions si près du but.
Cette annulation a-t-elle fragilisé la bonne continuité du concours ?
En parallèle de l’aspect émotionnel difficile vécu par une telle annulation, il fallait bien évidement gérer l’aspect financier. Nous avons dû faire appel à des subventions mises à disposition par l’État et le Canton pour les événements sportifs. La majorité de nos partenaires a décidé de nous aider, avec certes des montants plus bas. Néanmoins, leur effort a été primordial pour maintenir le bateau à flot. En même temps, nous avons été chanceux de recevoir des dons privés. Tout cela a permis de boucler l’année 2020.
Pendant cette année de césure, avez-vous repensé la manifestation différemment ?
Nous n’avons pas effectué beaucoup de changements. En tout cas dans le programme de nos compétitions. La plage horaire du Grand Chelem, le Top 10 ou encore l’étape de la Coupe du Monde d’attelage restent identiques aux précédentes éditions. Cependant, des activités plus festives durant les manifestations vont être proposées au public. Par exemple, une attraction inédite est prévue. Du côté de l’infrastructure, les spectateurs découvriront des ajustements au bord de la piste.
À votre avis, quel est le principal enjeu général pour les concours hippiques internationaux dans les années à venir?
Un point essentiel pour tous événements sportifs repose sur le soutien financier. Cette pandémie nous a prouvé qu’il est impératif d’entretenir des liens forts avec ses sponsors pour faire face à ces moments complexes ensemble. Aujourd’hui, il devient difficile de trouver des nouveaux partenaires. Preuve de plus qu’il faut travailler sur les connexions déjà existantes. D’autre part, les récents déboires du pentathlon moderne aux derniers Jeux olympiques ont entaché l’image des sports équestres alors que cela n’a rien avoir avec les trois autres disciplines équestres présentes aux JO (ndlr: Une athlète allemande et son entraîneuse ont maltraité le cheval attribué qui refusait de sauter. Depuis cette affaire, l’équitation a été retirée du pentathlon et sera remplacé par le vélo pour les prochains JO.) À nous, professionnels du milieu de mettre à disposition les bonnes informations pour prouver que l’équitation met tout en œuvre pour respecter le bien-être des animaux.
Un concours hippique qui brille depuis 60 éditions
Élu dix fois meilleur concours de saut indoor du monde par l'Année Hippique, le concours hippique international de Genève fait partie des événements incontournables du calendrier mondial avec ses différentes disciplines : saut d’obstacle, cross indoor, et attelage. Prévue à Palexpo du 9 au 12 décembre, la manifestation « 5 étoiles » - la plus haute distinction pour un concours hippique - accueille environ 90 cavaliers et 6 meneurs internationaux sur 17 épreuves, toutes disciplines confondues. Trois épreuves sont réservées à de nombreux cavaliers nationaux. Ceci sur la plus grande piste intérieure du monde, 5 400 m2 pour être précis. Depuis 2013, le CHI fait partie, avec les concours d’Aix-la Chapelle en Allemagne, des Spruce Meadows au Canada et des Dutch Masters au Pays-bas, du Rolex Grand Chelem de saut d'obstacles.
