Taxes, impôts, loyers, et prix de l’électricité qui augmente… à Genève les familles déjà durement éprouvées par la pandémie s’apprêtent à face à une nouvelle crise sociale. Or, qui dit famille dans le besoin, dit tissu social fragilisé. Inquiets devant ces sombres perspectives, les responsables du centre social protestant (CSP), institution sociale par excellence, craignent de voir déferler, « un véritable tsunami social ». Problème : les mécanismes de soutien sont défaillants et bon nombre de familles ne reçoivent pas les aides nécessaires.
Qui dit famille, dit enfant !
« Les familles sont soutenues de façon insatisfaisante, des économies d’échelle doivent s’appliquer ! », s’insurge ainsi la responsable et chargée de l’action sociale au CSP, Caroline Regamey. Un exemple de dysfonctionnement : l’inévitable et délicat passage à l’âge adulte des enfants vivant encore chez leurs parents : pour eux, dès le 1er janvier qui suit l’accès à la majorité, l’impôt cantonal augmente de 190%, tandis que les subsides d’assurance maladie augmentent à peine de 85 francs.
Un manque de proportion qui met en évidence les incohérences de l’actuel système d’aide aux familles. Un aspect souligné par le directeur du CSP Genève, Alain Bolle, qui observe : « Aujourd’hui un certain nombre de montants concernant les enfants, n’ont pas été réévalués »
Recommandations du CSP
Alors qu’une nouvelle crise menace l’équilibre financier des familles, le CSP voit ses capacités limitées par les moyens dont il dispose. Il adresse donc plusieurs recommandations aux autorités cantonales. Cela se traduit par l’adaptation des subsides d’assurance maladie et par la réévaluation des critères d’octroi des aides afin de les adapter en cas de crise.
Sans oublier le soutien à la classe moyenne inférieure dont les revenus des familles avec enfants, se situent juste au-dessus des barèmes d’aide publique.
Qui dit famille, dit enfant !
« Les familles sont soutenues de façon insatisfaisante, des économies d’échelle doivent s’appliquer ! », s’insurge ainsi la responsable et chargée de l’action sociale au CSP, Caroline Regamey. Un exemple de dysfonctionnement : l’inévitable et délicat passage à l’âge adulte des enfants vivant encore chez leurs parents : pour eux, dès le 1er janvier qui suit l’accès à la majorité, l’impôt cantonal augmente de 190%, tandis que les subsides d’assurance maladie augmentent à peine de 85 francs.
Un manque de proportion qui met en évidence les incohérences de l’actuel système d’aide aux familles. Un aspect souligné par le directeur du CSP Genève, Alain Bolle, qui observe : « Aujourd’hui un certain nombre de montants concernant les enfants, n’ont pas été réévalués »
Recommandations du CSP
Alors qu’une nouvelle crise menace l’équilibre financier des familles, le CSP voit ses capacités limitées par les moyens dont il dispose. Il adresse donc plusieurs recommandations aux autorités cantonales. Cela se traduit par l’adaptation des subsides d’assurance maladie et par la réévaluation des critères d’octroi des aides afin de les adapter en cas de crise.
Sans oublier le soutien à la classe moyenne inférieure dont les revenus des familles avec enfants, se situent juste au-dessus des barèmes d’aide publique.