10h30, l’heure du rendez-vous sonne à peine que de loin, on entend déjà les piaillements et les rires des petits élèves de l’école Peschier. La pluie, le ciel gris, ne sont rien face à ces enfants heureux d’être le centre de l’attention de « toutes ces personnes avec des appareils et des calepins ».
Entre deux nouveaux saules blancs, plantés à cette occasion, un fil sur lequel les enfants s’amusent à accrocher leurs vœux soigneusement rédigés sur du papier en forme de feuille d’arbre : « je veux que ma famille et mon chat soient en bonne santé », « je veux jouer au Real Madrid », « je veux avoir plein d’amis ». Les rires et l’enthousiasme de ces petits sont vite contagieux. Politiciens, journalistes, et membres du Service des espaces verts, affichent des sourires amusés.
La conseillère d’état Anne Emery Torracinta et Alfonso Gomez, conseiller administratif chargé du DFEL sont la manœuvre et affichent eux aussi une bonne humeur contagieuse. Patrick Mohr, co-directeur du Théâtre Spirale se fait une joie de décrire son projet, qui « permet d’agir sur le terrain, les mains dans la gadoue et la tête dans les étoiles afin d’utiliser la parole comme une graine à semer dans les esprits des petits participants ».
Soutenu financièrement par le programme Ecole&Culture du DIP et par le service Agenda 21, Ville durable du DFEL, « Plante ton arbre !» prévoit 30 représentations scolaires autour d’arbres nouvellement plantés. Pour ce faire, sept conteurs et conteuses avec trois metteurs en scène s’associent à des dizaines de jardiniers-ères.
Rires et bonne humeur
Alfonso Gomez explique l’adhésion de la Ville au projet par le fait que « les arbres jouent un rôle crucial dans l’adaptation des quartiers au réchauffement climatique ». Il parle mais il n’est plus l’homme politique affublé de son sérieux habituel, c’est désormais un bon père de famille métamorphosé par tant de rires et d’excitation. Fini le langage compliqué et les discours alambiqués propres aux politiciens, il s’adresse aux enfants avec douceur, humour et même tendresse. Difficile pourtant de se faire entendre lorsque de droite à gauche on lui réclame, « des autographes s’il vous plait Monsieur », il s’en amuse, « c’est les premiers qu’on me demande » lance-t-il avec un grand sourire
La conseillère d’état Anne Emery Torracinta elle aussi s’amuse de la situation. Elle lance : « Alfonso, avec ça, si n’est pas élu l’année prochaine, on t’engage au DIP ! », déclenchant l’hilarité générale.
Des histoires d’arbres
L’heure des discours enfin terminée, les enfants courent partout avec dans les mains un bol rempli de terre et de graines qu’ils vont s’empresser d’aller planter au pied des trois nouveaux saules du parc Bertrand. Certains, d’ordinaire plus timides que d’autre, se réjouissent pourtant de faire connaissance avec leurs nouveaux amis : les arbres. Patrick Mohr, co-directeur du Théâtre Spirale, dirige les opérations. Et c’est au fil d’histoires mimées et racontées avec humour, et force gestuelle par les conteurs, que les enfants apprennent à découvrir l’importance de la végétation.
Patrick Mohr se lance ensuite dans une histoire se déroulant sur les terres de la Roumanie. Il n’a pas le temps de commencer que déjà une petite main fend l’air au-dessus de sa tête en criant avec joie : « moi aussi je suis roumaine ! ». Ni une, ni deux la voilà au-devant de la scène improvisée à participer scrupuleusement au spectacle improvisé. La petite qui de toute évidence prend son travail au sérieux, fait rire et enchante les spectateurs qui ne peuvent s’empêcher de retenir leurs sourires.
Pour anecdotique qu’il soit, cet épisode est révélateur de l’état d’esprit du projet « Plante ton arbre », pour lequel la participation des enfants est cruciale. Plus de 10'000 écoliers à Genève sont concernés par ce projet, qui pour son premier volet semble être un véritable succès
Entre deux nouveaux saules blancs, plantés à cette occasion, un fil sur lequel les enfants s’amusent à accrocher leurs vœux soigneusement rédigés sur du papier en forme de feuille d’arbre : « je veux que ma famille et mon chat soient en bonne santé », « je veux jouer au Real Madrid », « je veux avoir plein d’amis ». Les rires et l’enthousiasme de ces petits sont vite contagieux. Politiciens, journalistes, et membres du Service des espaces verts, affichent des sourires amusés.
La conseillère d’état Anne Emery Torracinta et Alfonso Gomez, conseiller administratif chargé du DFEL sont la manœuvre et affichent eux aussi une bonne humeur contagieuse. Patrick Mohr, co-directeur du Théâtre Spirale se fait une joie de décrire son projet, qui « permet d’agir sur le terrain, les mains dans la gadoue et la tête dans les étoiles afin d’utiliser la parole comme une graine à semer dans les esprits des petits participants ».
Soutenu financièrement par le programme Ecole&Culture du DIP et par le service Agenda 21, Ville durable du DFEL, « Plante ton arbre !» prévoit 30 représentations scolaires autour d’arbres nouvellement plantés. Pour ce faire, sept conteurs et conteuses avec trois metteurs en scène s’associent à des dizaines de jardiniers-ères.
Rires et bonne humeur
Alfonso Gomez explique l’adhésion de la Ville au projet par le fait que « les arbres jouent un rôle crucial dans l’adaptation des quartiers au réchauffement climatique ». Il parle mais il n’est plus l’homme politique affublé de son sérieux habituel, c’est désormais un bon père de famille métamorphosé par tant de rires et d’excitation. Fini le langage compliqué et les discours alambiqués propres aux politiciens, il s’adresse aux enfants avec douceur, humour et même tendresse. Difficile pourtant de se faire entendre lorsque de droite à gauche on lui réclame, « des autographes s’il vous plait Monsieur », il s’en amuse, « c’est les premiers qu’on me demande » lance-t-il avec un grand sourire
La conseillère d’état Anne Emery Torracinta elle aussi s’amuse de la situation. Elle lance : « Alfonso, avec ça, si n’est pas élu l’année prochaine, on t’engage au DIP ! », déclenchant l’hilarité générale.
Des histoires d’arbres
L’heure des discours enfin terminée, les enfants courent partout avec dans les mains un bol rempli de terre et de graines qu’ils vont s’empresser d’aller planter au pied des trois nouveaux saules du parc Bertrand. Certains, d’ordinaire plus timides que d’autre, se réjouissent pourtant de faire connaissance avec leurs nouveaux amis : les arbres. Patrick Mohr, co-directeur du Théâtre Spirale, dirige les opérations. Et c’est au fil d’histoires mimées et racontées avec humour, et force gestuelle par les conteurs, que les enfants apprennent à découvrir l’importance de la végétation.
Patrick Mohr se lance ensuite dans une histoire se déroulant sur les terres de la Roumanie. Il n’a pas le temps de commencer que déjà une petite main fend l’air au-dessus de sa tête en criant avec joie : « moi aussi je suis roumaine ! ». Ni une, ni deux la voilà au-devant de la scène improvisée à participer scrupuleusement au spectacle improvisé. La petite qui de toute évidence prend son travail au sérieux, fait rire et enchante les spectateurs qui ne peuvent s’empêcher de retenir leurs sourires.
Pour anecdotique qu’il soit, cet épisode est révélateur de l’état d’esprit du projet « Plante ton arbre », pour lequel la participation des enfants est cruciale. Plus de 10'000 écoliers à Genève sont concernés par ce projet, qui pour son premier volet semble être un véritable succès
« Plante ton arbre », un projet collectif et éducatif
Inauguré le jeudi 17 novembre au parc Bertrand autour d’une cérémonie symbolique et des contes avec une classe de l’école Peschier à Genève, le projet a pour but « de faire réfléchir au lien qui existe entre les humains et les arbres et de restituer l’humain comme faisant part de la nature et non comme une espèce séparée du reste du monde vivant », comme l’explique Patrick Mohr, co-directeur du Théâtre Spirale. Faire connaitre le patrimoine culturel et naturel du canton de Genève, sensibiliser à la durabilité et tisser des liens entre la jeunesse et la ville, voici les objectifs du projet « Plante ton arbre ». Pour la conseillère d’état Anne Emery Torracinta, « cette expérience sensibilise les élèves à la nécessité de prendre soin du vivant avec poésie et intelligence », tout en leur permettant également de devenir acteurs et actrices de la cité.
