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Massimo Lorenzi: « J’aurais bien aimé être coach d’un club de foot »

Mercredi 20 Janvier 2021

De ses débuts au journal « la Suisse » en 1986 à aujourd’hui, Massimo Lorenzi a toujours mis en lumière ses qualités de meneurs d’hommes. Chef des sports de la RTS depuis janvier 2009, l’Italo-suisse, possède un riche parcours journalistique au cours duquel il a souvent changé de direction.


Massimo Lorenzi: « J’aurais bien aimé être coach d’un club de foot »
Pourquoi avoir choisi le journalisme ?
 M.L : J’ai toujours été très curieux et attiré par la nouveauté, la diversité de la tâche. Modestement, le journaliste ouvre de petites lucarnes sur le quotidien, défriche des terrains méconnus et il y’avait comme une évidence pour moi dès l’âge de 16-17 ans. Avant d’être chef des sports de la RTS, j’ai fait différentes choses dans le métier. C’est comme si j’avais eu plusieurs vies dans le journalisme : Après mes débuts en presse écrite, je suis entré à la TSR et j’ai présenté le journal de 1993 à 1998 avant de partir faire du reportage, ainsi que des émissions culturelles. Le fait de pouvoir transmettre et partager avec les gens, leur apprendre sur le monde qui nous entoure, a été un élément très important. Et je peux dire aujourd’hui que j’ai bien fait, car je ne me suis pas déçu ni ennuyé une seconde ! 
 
Quelles satisfactions majeures retrouvez-vous dans votre carrière professionnelle ?
 M.L : J’ai deux satisfactions : la première, avoir eu l’occasion d’effectuer de nombreux reportages autour du globe et notamment celui, chez les Tibétains en exil au cœur de l’Himalaya où j’ai rencontré le Dalaï Lama. Ce fut un moment très fort qui contraste avec la satisfaction que j’éprouve actuellement à diriger et transmettre à nos nombreux jeunes de la rédaction des sports. 
 
Souvent à la tête d’une équipe partout où vous êtes passé, pensez-vous être un leader dans l’âme ?
M.L : Je dirais que oui ! C’est vrai que j’aime bien diriger, avoir des responsabilités. On ne m’a pas forcé et je n’ai jamais demandé. Elles sont toujours venues à moi naturellement. Après, ça ne veut pas dire que je sois meilleur que les autres, mais j’adhère à ces notions de leader, de meneur d’hommes. Fan du Liverpool FC et du Servette depuis toujours, j’aurais d’ailleus bien aimé être coach d’un club de foot ! 
 
Quels liens personnels gardez-vous avec votre pays natal l’Italie ?
M.L : Ce qui me plaît beaucoup, c’est que c’est un pays doté d’une histoire et d’une culture extraordinairement riche. J’aime beaucoup l’architecture et en Italie, le nombre de magnifiques édifices… c’est fantastique, sans parler de leur bouffe ! Plus sérieusement, il y’a un côté que j’aime bien chez les Italiens, c’est qu’ils sont sans arrêt entre la joie très forte et le gros coup de blues. Ils ont cette nonchalance très méditerranéenne, que l’on retrouve aussi chez les Français et les Espagnols par exemple, et à laquelle je suis très sensible. Ils vont toujours se démerder pour s’en sortir, même si c’est compliqué !
 

Julien Trébert


L’Ecole de Iournalisme et de Communication de Genève

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