« Qu’avez-vous pensé du spectacle ? ». Les yeux de Yann, lausannois de 40 ans s’illuminent. Il lève son bras pour montrer sa peau qui tourne à la chair de poule. C’est que cet ancien artiste comique est encore sous le coup de l’émotion après avoir vu le couple canadien. « Je suis sur le cul, je n’en reviens pas. Ils sont impressionnants ! Ils nous ont fait vivre un vrai moment de sensibilité et d’intimité. C’était magique ! Le public, surtout les enfants, étaient émerveillés. Ce niveau de qualité donne envie de rester et prolonger le moment ».
Du niveau sans aucun doute, il y en a. Les drapeaux humains, spectacle monté par Dominic Lacasse, détenteur de 2 records du monde et Karen Goudreault, ancienne artiste du Cirque du Soleil a de quoi laisser pantois. Un numéro où s’allient force et sensibilité. Un mélange tout en poésie.
Couple à la ville comme à la scène
La voix du québécois Etienne Drapeau résonne avant le début du numéro. « T'es ma femme, t'es la plus belle, dans tout l'univers et le ciel » se fait entendre, petit clin d’œil à la relation qui unit Karen à Dominic. Mari et femme dans la vie, ils interprètent une demande en mariage dans leur spectacle. Chaque détail est pensé. Les choses ne se déroulent cependant pas comme prévu, et Karen refuse la demande pour une vétille. Commence alors pour elle un enchaînement de figures acrobatiques autour d’un cerceau. Karen fait entendre son mécontentement, seule. Dominic ne tarde pas à lui répondre. Impressionnant d’agilité, il s’évertue à la reconquérir avec des tours qui montent crescendo en difficulté.
Mais rien n’y fait. Karen ne le regarde même plus. Dépité, il lui tend un bouquet de roses rouges. « D’habitude, je ne viens jamais assister à ce genre de spectacle à cause des enfants. Mais là je me suis arrêtée par pur hasard. C’était humain et tellement naturel ! Leur lien est magnifique ». Cette habituée du Festival n’en revient pas, elle, qui a l’habitude d’emmener ses enfants à des numéros comiques avec des clowns et des jonglages.
Entre force et sensibilité
Ici, pas de quoi rire. C’est plutôt l’émerveillement qui prend le pas. Le public ne dira pas le contraire. C’est ensemble cette fois-ci que les mariés virevoltent autour d’une barre, défiant la loi de la gravité un peu plus. Le clou du spectacle vient lorsque Dominic, le drapeau humain, se tient à l’horizontale par la seule force de ses bras et que Karen debout sur lui, salue la foule. Les applaudissements timides du début se font de plus en plus forts. Les drapeaux humains ont fini leur représentation.
Ils s’inclinent face à un public qui se remet gentiment de ses émotions. Une spectatrice dira d’eux : « Ils sont les champions dans leur capacité non seulement à donner de l’émotion mais également à faire vivre cette émotion bien après leur passage. Je crois que cela s’appelle un souvenir ».
Du niveau sans aucun doute, il y en a. Les drapeaux humains, spectacle monté par Dominic Lacasse, détenteur de 2 records du monde et Karen Goudreault, ancienne artiste du Cirque du Soleil a de quoi laisser pantois. Un numéro où s’allient force et sensibilité. Un mélange tout en poésie.
Couple à la ville comme à la scène
La voix du québécois Etienne Drapeau résonne avant le début du numéro. « T'es ma femme, t'es la plus belle, dans tout l'univers et le ciel » se fait entendre, petit clin d’œil à la relation qui unit Karen à Dominic. Mari et femme dans la vie, ils interprètent une demande en mariage dans leur spectacle. Chaque détail est pensé. Les choses ne se déroulent cependant pas comme prévu, et Karen refuse la demande pour une vétille. Commence alors pour elle un enchaînement de figures acrobatiques autour d’un cerceau. Karen fait entendre son mécontentement, seule. Dominic ne tarde pas à lui répondre. Impressionnant d’agilité, il s’évertue à la reconquérir avec des tours qui montent crescendo en difficulté.
Mais rien n’y fait. Karen ne le regarde même plus. Dépité, il lui tend un bouquet de roses rouges. « D’habitude, je ne viens jamais assister à ce genre de spectacle à cause des enfants. Mais là je me suis arrêtée par pur hasard. C’était humain et tellement naturel ! Leur lien est magnifique ». Cette habituée du Festival n’en revient pas, elle, qui a l’habitude d’emmener ses enfants à des numéros comiques avec des clowns et des jonglages.
Entre force et sensibilité
Ici, pas de quoi rire. C’est plutôt l’émerveillement qui prend le pas. Le public ne dira pas le contraire. C’est ensemble cette fois-ci que les mariés virevoltent autour d’une barre, défiant la loi de la gravité un peu plus. Le clou du spectacle vient lorsque Dominic, le drapeau humain, se tient à l’horizontale par la seule force de ses bras et que Karen debout sur lui, salue la foule. Les applaudissements timides du début se font de plus en plus forts. Les drapeaux humains ont fini leur représentation.
Ils s’inclinent face à un public qui se remet gentiment de ses émotions. Une spectatrice dira d’eux : « Ils sont les champions dans leur capacité non seulement à donner de l’émotion mais également à faire vivre cette émotion bien après leur passage. Je crois que cela s’appelle un souvenir ».
Une rencontre et deux magnifiques carrières
A 43 ans, Dominic Lacasse a déjà 20 ans d’expérience comme entraîneur en gymnastique artistique. Durant 6 ans, il fait partie de l’équipe nationale de trampoline avant de devenir entraîneur pour des artistes et athlètes professionnels. En 2013, il rencontre Karen Goudreault, 34 ans, à l’Ecole de Danse de Québec. A l’époque, elle y est admise comme danseuse de tango argentin. En parallèle, elle présente ses spectacles de danse dans plusieurs pays. Lorsqu’elle rencontre son futur mari, elle n’a aucune expérience dans l’art de cirque. Il lui apprend les rudiments et quelques années plus tard, ils créeront plusieurs numéros de cirque dont « Les drapeaux humains ». Avec ce spectacle, ils atteignent les demi-finales lors de l’émission « La France a un Incroyable Talent » et sont invités sur plusieurs plateaux télévisés à travers le monde.