La ville de Genève a décidé de renforcer la protection de ses biens culturels par l’achat d’une berce. Ce container mobile contient tout le matériel adapté à une intervention d’urgence en cas de sinistre dans un musée, une bibliothèque, un centre d’archive ou un dépôt patrimonial de la ville. En effet, en cas d’inondation ou d’incendie dans un de ces lieux, les dégâts peuvent être considérables. Parfois, une collection historique, des œuvres uniques dont la valeur est inestimable peuvent être détruits. « Nous avons sous notre responsabilité des œuvres qui ne nous appartiennent pas toujours, qui nous sont parfois prêtées, nous devons donc faire le nécessaire pour les protéger » explique Sami Kanaan, conseiller administratif en charge du département de la culture et du sport.
C’est pour protéger les objets de valeur que la ville de Genève a déboursé 113 000 francs pour l’achat de cette berce et de son matériel. Celle-ci peut être amenée très rapidement sur les lieux du sinistre afin de mener à bien l’évacuation des objets et limiter ainsi les dégâts. A l’intérieur, on y trouve donc un équipement adéquat pour sortir les objets du musée en toute sécurité mais aussi du matériel pour entreposer ces objets. Par exemple, en cas d’inondation, les objets pourront être évacués puis séchés de manière à les abimer le moins possible.
Mais cette berce à elle seule, ne suffit pas à la prévention des dégâts en cas de sinistre. Les employés doivent aussi suivre une formation pour manipuler les objets de valeur, sans risquer de les abimer. Un inventaire complet des œuvres doit être également fait ainsi qu’un ordre de priorité des objets à évacuer. Ainsi, le personnel des musées doit effectuer de manière régulière des exercices d’évacuation dans des conditions réelles.
C’est pour protéger les objets de valeur que la ville de Genève a déboursé 113 000 francs pour l’achat de cette berce et de son matériel. Celle-ci peut être amenée très rapidement sur les lieux du sinistre afin de mener à bien l’évacuation des objets et limiter ainsi les dégâts. A l’intérieur, on y trouve donc un équipement adéquat pour sortir les objets du musée en toute sécurité mais aussi du matériel pour entreposer ces objets. Par exemple, en cas d’inondation, les objets pourront être évacués puis séchés de manière à les abimer le moins possible.
Mais cette berce à elle seule, ne suffit pas à la prévention des dégâts en cas de sinistre. Les employés doivent aussi suivre une formation pour manipuler les objets de valeur, sans risquer de les abimer. Un inventaire complet des œuvres doit être également fait ainsi qu’un ordre de priorité des objets à évacuer. Ainsi, le personnel des musées doit effectuer de manière régulière des exercices d’évacuation dans des conditions réelles.
Le MEG confronté à l’évacuation d’urgence en mai 2015
En mai dernier, tous les Genevois s’en souviennent, l’Arve était en crue à cause des intempéries. Le soir du 3 mai 2015, le fleuve est sorti de son lit et a inondé une partie des sous-sols des bâtiments des sciences de l’université. Les employés du Musée d’ethnographie de Genève (MEG) ont donc dû évacuer de manière préventive leur exposition temporaire « Les rois Mochica. Divinité et pouvoir dans le Pérou ancien » qui venait tout juste de fermer ses portes. Le soir même, plus de 400 objets ont été sortis des vitrines et évacués dans le calme, sans aucun dégât. Les deux jours suivants, une partie de l’exposition permanente a été mise à l’abri. Le personnel du MEG a donc activé le plan d’évacuation d’urgence, qui a pu être testé et amélioré afin de gagner encore plus de rapidité.
En mai dernier, tous les Genevois s’en souviennent, l’Arve était en crue à cause des intempéries. Le soir du 3 mai 2015, le fleuve est sorti de son lit et a inondé une partie des sous-sols des bâtiments des sciences de l’université. Les employés du Musée d’ethnographie de Genève (MEG) ont donc dû évacuer de manière préventive leur exposition temporaire « Les rois Mochica. Divinité et pouvoir dans le Pérou ancien » qui venait tout juste de fermer ses portes. Le soir même, plus de 400 objets ont été sortis des vitrines et évacués dans le calme, sans aucun dégât. Les deux jours suivants, une partie de l’exposition permanente a été mise à l’abri. Le personnel du MEG a donc activé le plan d’évacuation d’urgence, qui a pu être testé et amélioré afin de gagner encore plus de rapidité.
