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Epilation or not épilation: « The bush is back! »

Samedi 26 Mai 2018

Le Salon du Livre a reçu le 27 avril 2018, une des auteures du livre « Les joies d’en bas » consacré au sexe féminin. Nina Brochmann, une jeune femme qui n’a pas froid aux yeux – ni ailleurs -, plonge le spectateur dans son univers.


Epilation or not épilation: « The bush is back! »
« Il fait un peu chaud » s’excuse le médiateur Patrick Morier-Genoud face au public venu assister à la rencontre. Quelques rires gênés se font sentir. Est-ce vraiment un problème de ventilation comme il le prétend, ou est-ce la teneur de l’évènement qui émoustille les sens ? La scène de la Place du Moi, au Salon du livre est remplie, prête à exploser. Patrick, le médiateur, désireux de préparer le terrain, de chauffer la bête, s’aventure à demander des détails sur l’élaboration de « Les joies d’en bas ». Le sexe est partout, pourquoi alors avoir décidé d’écrire un livre sur ce sujet-là ?
De l’importance du sexe féminin
Réponse de la jeune trentenaire : «  répondre aux questions et problèmes réels que rencontrent les femmes car la vision du sexe aujourd’hui ne correspond pas à la réalité ». Pour cela, nul besoin de tourner autour du pot. Les préliminaires non pas leur place ici. L’abcès est percé, on entre dans le vif du sujet. « Les femmes disent souvent j’ai rasé mon vagin ». Petit rire poli de certains spectateurs.
« On ne peut clairement pas se raser le vagin »
« Mais il y a une nette confusion ici entre le vagin et la vulve. Le vagin est à l’intérieur, c’est un organe interne. A l’inverse, la vulve est à l’extérieur et donc elle est visible. C’est un abus de langage. On ne peut clairement pas se raser le vagin » explique-t-elle sous les rires francs du public cette fois-ci. Son regard rieur est communicatif. Les mots simples mais parfois teintés d’humour rendent le sujet léger. Nina a tellement de choses à dire. Son récit coule de source sous le regard attentif du public. Des passants s’arrêtent parfois, tendant l’oreille devant ce discours si passionné.
« The bush is back »
Patrick Morier sollicite ensuite une précision. Pourquoi notre sexe et nos aisselles sont-ils recouverts de poils ?  « Dans notre monde aseptisé, les odeurs n’ont pas leur place. Nous ne sommes pas censés sentir quelque chose. Les poils créent des odeurs. La sueur a également une odeur en elle-même qui attire ». Les poils attirent et augmentent notre sens du toucher.
Nina sourit et joignant la parole au geste, tend son bras et fait défiler son doigt sur son avant bras, « Si vous passez votre doigt le long de votre bras, vous obtenez une sensation qui augmente avec le maintien du poil. C’est pareil pour les autres parties du corps »
C’est vrai qu’il fait chaud tout de même. A l’unisson, le public tente cette petite expérience, le sourire aux lèvres. Nina n’est pas avare de démonstrations comme celle-ci - elle en a fait plusieurs lors de la rencontre - plongeant et prolongeant les spectateurs dans son monde à elle. Le temps a filé et c’est déjà l’heure de quitter les joies d’en bas.
Une dernière intervention sur les risques liés à l’épilation. Et Nina d’affirmer avec son sourire narquois «  The bush is back ! » et d’ajouter les yeux rieurs «  C’est Vogue qui le dit ».
Mesdames, Messieurs, vous savez ce qu’il vous reste à faire ou à ne pas faire…

Gwendoline Walder


L’Ecole de Iournalisme et de Communication de Genève

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