De grands espaces pour les piétons et les flâneurs, des arbres dispersés, des accès visibles pour rejoindre la gare ou encore une façade de verre et de métal longeant le quai 8, voici l’image future de l’espace nord de la gare, long de 400 mètres. Timothée Giorgis de Giorgis&Rodriguez Architectes et Maxime Monnier de Monnier Architecture du Paysage sont les grands gagnants, sur neufs projets présentés, du concours organisé par la ville de Genève. « Le projet « Girard des Grottes » a plu au Jury pour son minimalisme ainsi que la bonne continuité et l’unification du caractère du quartier des Grottes dans la transformation de l’espace Nord-Ouest de la Gare Cornavin » résume Lorenzo Felder, jury du Concours.
« Il fallait créer des ambiances et remplir les vides ainsi que lier l’espace avec les quartiers situés au-dessus. » explique Maxime Monnier, patron de l’agence éponyme. En effet, le projet s’articule autour de trois lieux : une nouvelle place boisée au droit de l’accès Pépinière, côté Servette ; une partie piéton entre la place Montbrillant et la place Reculet ; puis un autre lieu boisé, nouvellement appelé la place des Gares. Les deux places seront d’ailleurs dotées d’accès aux voies souterraines pour les voyageurs.
Une transformation coordonnée
« D’ici 2030, la gare Cornavin devrait accueillir plus de 100’000 voyageurs journaliers » rappelle Frédérique Perler, Conseillère administrative du Département de l’aménagement, des constructions et de la mobilité de la Ville Genève (DACM). En ce sens, l’Office cantonal des transports (OCT), le DACM ainsi que la gare de Cornavin ont convenu, dès 2012, d’un plan d’extension avec deux nouvelles voies souterraines. L'ajout futur de ces dernières a conduit au réaménagement du pôle urbain autour de la gare, avec, compte tenu de la suppression future du trafic individuel motorisé dans ce périmètre-là, une opportunité d’allier l'agrandissement des voies ferroviaires et la qualité de vie de l’espace arrière.
Un espace sans voitures
Si le projet met ainsi un point d’honneur à revaloriser la place du piéton et la mobilité douce dans tout le secteur, il restera cependant à régler d’importantes questions logistiques : l’approvisionnement motorisé en marchandises des différents établissements se trouvant dans les quartiers voisins ou l’accès aux habitations pour les habitants avec leur véhicule personnel.
« Il fallait créer des ambiances et remplir les vides ainsi que lier l’espace avec les quartiers situés au-dessus. » explique Maxime Monnier, patron de l’agence éponyme. En effet, le projet s’articule autour de trois lieux : une nouvelle place boisée au droit de l’accès Pépinière, côté Servette ; une partie piéton entre la place Montbrillant et la place Reculet ; puis un autre lieu boisé, nouvellement appelé la place des Gares. Les deux places seront d’ailleurs dotées d’accès aux voies souterraines pour les voyageurs.
Une transformation coordonnée
« D’ici 2030, la gare Cornavin devrait accueillir plus de 100’000 voyageurs journaliers » rappelle Frédérique Perler, Conseillère administrative du Département de l’aménagement, des constructions et de la mobilité de la Ville Genève (DACM). En ce sens, l’Office cantonal des transports (OCT), le DACM ainsi que la gare de Cornavin ont convenu, dès 2012, d’un plan d’extension avec deux nouvelles voies souterraines. L'ajout futur de ces dernières a conduit au réaménagement du pôle urbain autour de la gare, avec, compte tenu de la suppression future du trafic individuel motorisé dans ce périmètre-là, une opportunité d’allier l'agrandissement des voies ferroviaires et la qualité de vie de l’espace arrière.
Un espace sans voitures
Si le projet met ainsi un point d’honneur à revaloriser la place du piéton et la mobilité douce dans tout le secteur, il restera cependant à régler d’importantes questions logistiques : l’approvisionnement motorisé en marchandises des différents établissements se trouvant dans les quartiers voisins ou l’accès aux habitations pour les habitants avec leur véhicule personnel.