Enfin ! L’incontournable Concours Hippique de Genève a repris à nouveau ses quartiers dans les halles 4 et 5 de Palexpo du 9 au 12 décembre. Et, après deux ans d’absence, tout le monde est bien au rendez-vous. Des cavaliers aux bénévoles, en passant par les teneurs de stands et les spectateurs, ce hangar, à l’allure un peu froide au premier abord, a repris ses couleurs joyeuses et festives. Vers 18 heures, l’endroit grouille déjà de monde, heureux pour la majorité de retourner dans un lieu familier dont l’odeur du sable et des chevaux qui embaument l’espace réveillent une multitude de souvenirs. Car il est vrai que le CHI fête déjà ses 60 ans. Et fait exceptionnel, cette année est marquée par un double jubilé, puisque la mythique épreuve du concours, le Top 10 fête quant à elle ses 20 ans.
Créée en 2001 par le club des cavaliers (IJRC), cette compétition inédite a vu défiler, édition après édition, les meilleurs cavaliers de saut d’obstacles, seuls les 10 premiers sportifs du classement mondial pouvant prendre part à cette finale pour remporter le titre ultime de « numéro un de l’année ». Une épreuve de rêve pour les cavaliers, mais aussi le public qui a pu vivre tant d’émotions et de bonheur partagé avec les concurrents, tous plus motivés les uns que les autres. Et cette année ne fut pas une exception. A 21h15 tapantes, après une parade de présentation des couples, le public, en ce vendredi 10 décembre, est prêt pour le tant attendu Top 10.
Créée en 2001 par le club des cavaliers (IJRC), cette compétition inédite a vu défiler, édition après édition, les meilleurs cavaliers de saut d’obstacles, seuls les 10 premiers sportifs du classement mondial pouvant prendre part à cette finale pour remporter le titre ultime de « numéro un de l’année ». Une épreuve de rêve pour les cavaliers, mais aussi le public qui a pu vivre tant d’émotions et de bonheur partagé avec les concurrents, tous plus motivés les uns que les autres. Et cette année ne fut pas une exception. A 21h15 tapantes, après une parade de présentation des couples, le public, en ce vendredi 10 décembre, est prêt pour le tant attendu Top 10.
Un premier tour délicat
Passons aux choses sérieuses. Le but de ce premier tour : ne faire aucune faute dans le temps imparti. Comme le veut la règle, l’ordre des départs se fait dans le sens inverse du classement. C’est le français Kevin Staut et sa jument de 14 ans, Tolede de Mescam Harcour, qui ouvre le bal sur un parcours de 12 obstacles, tous titillant les 1,60 m d’hauteur. Habitué de cette épreuve - il l’a déjà remportée en 2017- Kevin Staut finit malheureusement avec 4 points au compteur avec une barre à terre (1 faute égale 4 points). S’enchaînent deux sans fautes des paires formées par Jérôme Guery et Quel Homme de Hus qui y prennent part pour la première fois et le couple olympique de Tokyo et champion d’Europe par équipes en 2019, Ben Maher et Explosion W. Deux performances très bien déroulées, tutoyant presque la perfection.
Passons aux choses sérieuses. Le but de ce premier tour : ne faire aucune faute dans le temps imparti. Comme le veut la règle, l’ordre des départs se fait dans le sens inverse du classement. C’est le français Kevin Staut et sa jument de 14 ans, Tolede de Mescam Harcour, qui ouvre le bal sur un parcours de 12 obstacles, tous titillant les 1,60 m d’hauteur. Habitué de cette épreuve - il l’a déjà remportée en 2017- Kevin Staut finit malheureusement avec 4 points au compteur avec une barre à terre (1 faute égale 4 points). S’enchaînent deux sans fautes des paires formées par Jérôme Guery et Quel Homme de Hus qui y prennent part pour la première fois et le couple olympique de Tokyo et champion d’Europe par équipes en 2019, Ben Maher et Explosion W. Deux performances très bien déroulées, tutoyant presque la perfection.
Et tout un coup, il est là. Steve Guerdat. Le chouchou. Depuis 2006, année de sa première victoire dans le Grand Prix du dimanche avec sa belle Jalisca Solier, le public genevois lui voue un amour presque inconditionnel. Au début, tout a semblé se passer pour le mieux pour le cavalier helvétique jusqu’à l’obstacle numéro 9. On entend le public pousser un gros soupir. Surmonté d’une délicate palanque blanche, Steve et Victorio des Frotards ne peuvent éviter la faute sur ce saut. Ils finissent avec 4 points. Même destin pour l’Américain et détenant du titre, Kent Farrington. Avec Austria 9, ils écopent également d’une faute sur le même obstacle délicat. Le suivant n’aura plus de chance. L’Anglais multi-médaillé Scott Brash et Hello Jefferson y ont cru jusqu’au bout, mais le dernier obstacle tombe et la paire repart avec 5 points, n’ayant pas non plus fini dans les temps.
Un autre cavalier suisse très apprécié de Palexpo, Martin Fuchs, arrive en piste vers 21h40 et tout de suite, une pression s'installe. Vainqueur du Grand Prix 2019, champion d’Europe en 2019, champion par équipe et vice-champion d’Europe en 2021, le jeune homme de 29 ans a déjà un très beau palmarès à son actif. Mais aujourd’hui, rien ne se passe pas comme prévu. Avec Chaplin, ils écopent de 8 points et leurs chances de podium s’envolent. Les choses s’accélèrent, il ne reste que quelques participants. Les deux prochains, le cavalier suédois Henrik von Eckermann et son magnifique alezan, King Edward et l’Allemand Daniel Deusser avec la puissante Killer Queen VDM sortiront de ce parcours indemnes. Il n’en reste ensuite qu’un. Le champion européen 2021 et vice-champion olympique à Tokyo, Peder Fredricson, accompagné de Catch Me Not S, s’élance sur le parcours. La tension est palpable mais l’avant-dernier obstacle leur sera fatal. Quatre cavaliers sont donc sans faute à l’issue de ce premier tour et ont vraiment leur chance de décrocher la coupe.
Une course de vitesse pour la coupe
Après une courte pause, les 10 cavaliers vont repartir dans un ordre défini par leur performance du premier tour sur un parcours réduit. C’est donc Martin Fuchs avec ces deux fautes qui s’élance. L’objectif de ce deuxième tour est de ne pas alourdir son score tout en étant rapide pour espérer monter sur le podium. Les cavaliers à 4 points essayent tous de terminer sans faute. Seuls Kevin Staut et Scott Brash y parviendront, mais cela ne suffira pas pour finir dans les trois premiers. Non, le duel pour la coupe va se jouer entre Ben Maher et Henrik von Eckermann. Il est le premier à s’élancer sur ce parcours. Et, il va vite, prenant toutes les options pour gagner du temps. À quelques concurrents du dénouement de cette épreuve, il s’installe à la première place avec un chrono de 51,16 secondes. Le public est conquis par sa prestation et retient son souffle à l’entrée de son adversaire. Ben Maher lui aussi met du rythme dès le début de son tour. Derrière Eckermann les premières secondes de son parcours, il reprend la main dans le tournant précédent le double. Dès lors, il garde son avance et continue sans faute jusqu’au dernier obstacle.
Après une courte pause, les 10 cavaliers vont repartir dans un ordre défini par leur performance du premier tour sur un parcours réduit. C’est donc Martin Fuchs avec ces deux fautes qui s’élance. L’objectif de ce deuxième tour est de ne pas alourdir son score tout en étant rapide pour espérer monter sur le podium. Les cavaliers à 4 points essayent tous de terminer sans faute. Seuls Kevin Staut et Scott Brash y parviendront, mais cela ne suffira pas pour finir dans les trois premiers. Non, le duel pour la coupe va se jouer entre Ben Maher et Henrik von Eckermann. Il est le premier à s’élancer sur ce parcours. Et, il va vite, prenant toutes les options pour gagner du temps. À quelques concurrents du dénouement de cette épreuve, il s’installe à la première place avec un chrono de 51,16 secondes. Le public est conquis par sa prestation et retient son souffle à l’entrée de son adversaire. Ben Maher lui aussi met du rythme dès le début de son tour. Derrière Eckermann les premières secondes de son parcours, il reprend la main dans le tournant précédent le double. Dès lors, il garde son avance et continue sans faute jusqu’au dernier obstacle.
Une performance de grande classe qui lui permet de prendre la tête. Il n’en reste plus qu’un, le belge Jérôme Guery. Malheureusement, ses chances de monter sur le podium tombent à l’eau quand son cheval et lui ne se comprennent pas à l’abord du mur en numéro 6. L’animal parti trop tôt, ils ne peuvent éviter la faute, mais terminent tout de même troisièmes grâce à un bon chronomètre.
Un couple d’exception au sommet de leur art
C’est donc au couple olympique que revient la précieuse et si désirée coupe du Top 10. S’il n’avait jamais été chanceux lors cette épreuve, Ben Maher et son majestueux Explosion W finit cette année en beauté. Place à la remise de prix sous les applaudissements engagés du public. Une ambiance spéciale relevée encore ici par tous les cavaliers et le vainqueur : « Même si certains chevaux peuvent être surpris par la ferveur du public, je trouve ça génial qu’il encourage chaque paire. C’est ce qui fait que ce concours est si spécial et particulier. Les spectateurs portent les cavaliers jusqu’à la victoire et je me réjouis déjà du Grand Prix pour vivre ses sensations » s‘enthousiasme Ben Maher.
Un couple d’exception au sommet de leur art
C’est donc au couple olympique que revient la précieuse et si désirée coupe du Top 10. S’il n’avait jamais été chanceux lors cette épreuve, Ben Maher et son majestueux Explosion W finit cette année en beauté. Place à la remise de prix sous les applaudissements engagés du public. Une ambiance spéciale relevée encore ici par tous les cavaliers et le vainqueur : « Même si certains chevaux peuvent être surpris par la ferveur du public, je trouve ça génial qu’il encourage chaque paire. C’est ce qui fait que ce concours est si spécial et particulier. Les spectateurs portent les cavaliers jusqu’à la victoire et je me réjouis déjà du Grand Prix pour vivre ses sensations » s‘enthousiasme Ben Maher.
Après avoir soulevé la coupe, il s’élancera pour le tour d’honneur, suivi des neuf autre cavaliers pour venir saluer le public. La traditionnelle musique du CHI qui accompagne ce tour s’enclenche et c’est parti. L’Anglais ne peut s’empêcher de faire plusieurs tours pour partager sa joie avec tout le monde encore présent. Une autre édition de cette fameuse épreuve s’achève. Il est temps de rentrer des belles images de sport dans la tête.