"C’est une situation embarrassante” lance Frédérique Sardet, directeur de la Bibliothèque de Genève. Il ne mâche pas ses mots et pour cause : le bâtiment des Bastions et le centre iconographique y attenant sont pleins à craquer. Construit en 1872, le premier accueillait, au départ, à peine 70’00 pièces, contre plus d’un million aujourd’hui. “Nous devons densifier et repenser la structure. À force de ne plus avoir de place au fil des années, nous avons construit des niveaux intermédiaires, des sous-niveaux, des nouveaux locaux provisoires… mais le constat reste le même : le dépôt est plein” continue-t-il.
Pour y remédier, la Bibliothèque a déposé une demande de financement pour la rénovation à la Ville de Genève dont le montant n’a pas été divulgué. Une demande d’autant plus pressante qu’elle ne peut plus effectuer l’une de ses tâches principales et institutionnelles : acquérir et conserver le patrimoine du canton. “Nous ne pouvons plus accepter de nouvelles pièces dans ces bâtiments” regrette le directeur. Si ce financement est accepté, un concours d’architecture sera lancé l’année prochaine pour concevoir les nouveaux arrangements des bâtiments. Et, le temps presse. Les locaux de conservations actuels se détériorent. Pour couronner le tout, l’électricité n’est pas aux normes ce qui risque de provoquer des incendies.
Une solution provisoire qui tombe à l’eau
A la vue de ces dysfonctionnements, l’institution avait trouvé une solution il y a quelques mois pour entreposer des pièces dans un autre bâtiment sécurisé, mais rien ne s’est passé comme prévu. En effet, un dépôt provisoire a été construit vers le Palladium. Problème, les chapes du bâtiment sont endommagées et tout est à refaire. Résultat : plus de 100’000 pièces restent, pour le moment, entreposées à la Bibliothèque des Bastions pour une durée indéterminée. “Il faut convenir à qui revient de payer pour les dommages. Cela peut prendre plusieurs années” déplore Frédérique Sardet. Un contre-temps qui ne fait pas les affaires de la Bibliothèque qui regorge de pièces chères au patrimoine du canton.
Une mine d’or
D’un papyrus grec à des ouvrages originaux d’Emile de Jean-Jacques Rousseau en passant par des extraits médiévaux féministes, les différents bâtiments de la Bibliothèque de Genève recèlent depuis de nombreuses décennies de véritables trésors, actuellement répartis dans les cinq espaces gérés par la Bibliothèque : les Bastions, le centre iconographie, la Villa La Grange, la Musicale et le musée Voltaire.
Pour y remédier, la Bibliothèque a déposé une demande de financement pour la rénovation à la Ville de Genève dont le montant n’a pas été divulgué. Une demande d’autant plus pressante qu’elle ne peut plus effectuer l’une de ses tâches principales et institutionnelles : acquérir et conserver le patrimoine du canton. “Nous ne pouvons plus accepter de nouvelles pièces dans ces bâtiments” regrette le directeur. Si ce financement est accepté, un concours d’architecture sera lancé l’année prochaine pour concevoir les nouveaux arrangements des bâtiments. Et, le temps presse. Les locaux de conservations actuels se détériorent. Pour couronner le tout, l’électricité n’est pas aux normes ce qui risque de provoquer des incendies.
Une solution provisoire qui tombe à l’eau
A la vue de ces dysfonctionnements, l’institution avait trouvé une solution il y a quelques mois pour entreposer des pièces dans un autre bâtiment sécurisé, mais rien ne s’est passé comme prévu. En effet, un dépôt provisoire a été construit vers le Palladium. Problème, les chapes du bâtiment sont endommagées et tout est à refaire. Résultat : plus de 100’000 pièces restent, pour le moment, entreposées à la Bibliothèque des Bastions pour une durée indéterminée. “Il faut convenir à qui revient de payer pour les dommages. Cela peut prendre plusieurs années” déplore Frédérique Sardet. Un contre-temps qui ne fait pas les affaires de la Bibliothèque qui regorge de pièces chères au patrimoine du canton.
Une mine d’or
D’un papyrus grec à des ouvrages originaux d’Emile de Jean-Jacques Rousseau en passant par des extraits médiévaux féministes, les différents bâtiments de la Bibliothèque de Genève recèlent depuis de nombreuses décennies de véritables trésors, actuellement répartis dans les cinq espaces gérés par la Bibliothèque : les Bastions, le centre iconographie, la Villa La Grange, la Musicale et le musée Voltaire.