« Cette décision est un zéro pointé » s'exclame Lisa Mazzone, députée au Grand Conseil. « Il nous faut des mesures plus ambitieuses. Aucun automobiliste chevronné ne se laissera tenter par les TPG avec un simple demi-tarif ». Alors qu'elle souhaite instaurer la gratuité lors de pics de pollution, la présidente des verts genevois reste pessimiste. « À croire que le canton de Genève n'a pas une grande volonté de mettre en place quelque chose de significatif ».
Pour Thomas Wenger, président de l'association des transports genevois (ATE), le constat est identique. « C'est le minimum, les TPG ont beaucoup à gagner en instaurant la gratuité » explique-t-il. Selon lui, elle permettrait de fidéliser de nouveaux usagers, « peut-être même que cela leur permettra de changer leur façon de se véhiculer » espère-t-il. De plus, il estime que ces fameux "pics de pollution" ne se produisent qu'entre 2 à 5 fois par année. « Un effort doit donc être fait de la part du canton de Genève et des TPG ».
Pourtant, Rémy Burri, responsable et porte-parole de la communication tarifaire unireso défend cette décision. « On sait que les gens n'attendent pas la gratuité pour prendre les transports en commun » avance-t-il. Selon lui, les TPG ont organisé dans le passé plusieurs journées d'essais pour mesurer l'impact de la gratuité, « elle n'a été que très relative ». De plus, la gratuité totale pourrait causer des nombreux soucis d'organisation au sein des TPG. Elle nécessiterait plus de véhicules, de chauffeurs et engendrerait plus d'heures supplémentaires. Donc un coût subsidiaire pour l'entreprise déjà victime de la votation du 18 mai 2014 concernant la baisse des tarifs.
Pour Thomas Wenger, président de l'association des transports genevois (ATE), le constat est identique. « C'est le minimum, les TPG ont beaucoup à gagner en instaurant la gratuité » explique-t-il. Selon lui, elle permettrait de fidéliser de nouveaux usagers, « peut-être même que cela leur permettra de changer leur façon de se véhiculer » espère-t-il. De plus, il estime que ces fameux "pics de pollution" ne se produisent qu'entre 2 à 5 fois par année. « Un effort doit donc être fait de la part du canton de Genève et des TPG ».
Pourtant, Rémy Burri, responsable et porte-parole de la communication tarifaire unireso défend cette décision. « On sait que les gens n'attendent pas la gratuité pour prendre les transports en commun » avance-t-il. Selon lui, les TPG ont organisé dans le passé plusieurs journées d'essais pour mesurer l'impact de la gratuité, « elle n'a été que très relative ». De plus, la gratuité totale pourrait causer des nombreux soucis d'organisation au sein des TPG. Elle nécessiterait plus de véhicules, de chauffeurs et engendrerait plus d'heures supplémentaires. Donc un coût subsidiaire pour l'entreprise déjà victime de la votation du 18 mai 2014 concernant la baisse des tarifs.
