La tendance alimentaire n'est plus à la quantité mais à la qualité. Les consommateurs de viande préfèrent acheter en boucherie ou chez l'agriculteur. "J'élève des animaux donc nous avons tout à la maison, explique Rolande. Il m'arrive d'acheter de petits morceaux de viande mais que des bons." La viande rouge et la charcuterie ne sont pas les principaux aliments consommés. Jordane mange 100 à 200 grammes de viande par jour : "Il s'agit d'un plat d'accompagnement aux légumes."
L'étude de l'OMS, publiée lundi 26 octobre 2015, accuse surtout les produits carnés transformés. Elle est loin d'inquiéter les consommateurs. "Je ne vais pas changer mes habitudes alimentaires, précise Olivier. J'équilibre mes repas entre la viande et le poisson." Katya Pelletier, gérante de la boucherie Pelletier à Gex (France), est aussi sereine. "Il y a toujours des polémiques sur tel ou tel aliment. Les gens savent faire la part des choses. C'est une question de quantité, comme pour la graisse ou le sucre." La charcuterie reste un plaisir selon elle.
L'étude de l'OMS, publiée lundi 26 octobre 2015, accuse surtout les produits carnés transformés. Elle est loin d'inquiéter les consommateurs. "Je ne vais pas changer mes habitudes alimentaires, précise Olivier. J'équilibre mes repas entre la viande et le poisson." Katya Pelletier, gérante de la boucherie Pelletier à Gex (France), est aussi sereine. "Il y a toujours des polémiques sur tel ou tel aliment. Les gens savent faire la part des choses. C'est une question de quantité, comme pour la graisse ou le sucre." La charcuterie reste un plaisir selon elle.
L'élevage intensif rebute
La plus grande inquiétude des consommateurs est l'élevage des animaux. Beaucoup sont nourris aux antibiotiques et entassés dans des cages. Ces raisons poussent certains à réduire la quantité de viande, contrairement à l'étude de l'OMS. "Il faut que les bêtes grandissent vite, constate Pierre. On voit la différence chez les petits agriculteurs. Les os sont plus épais et la viande moins grasse." Certains sont prêts à ne plus en manger, comme Myriam : "Les conditions de vie des animaux de boucherie sont intolérables. Je ne cautionne pas cette maltraitance."
